Dans un communiqué, la Conf annonçait que la France renonçait aux critères de formation pour l'accès aux aides de la PAC. C'est malheureusement vrai en ce qui concerne les soutiens couplés, pour lesquels le ministère a finalement renoncé, malgré des engagements précédents, au maintien d'un critère de formation minimum. Mais non, le critère de formation n'a pas été écarté des critères d'accès à un certain nombre de dispositifs de la PAC, y compris le Top up jeune du premier pilier. En effet, cette majoration des 34 premiers hectares pour les jeunes de moins de 40 ans, sera accessible à ceux qui justifieront d'une formation de niveau IV ou d'une VAE
La formation, dans la logique de l'accompagnement, est fondamentale pour professionnaliser les jeunes ou moins jeunes candidats à l'installation dans l'exercice de leur métier. Rappelons que c'était un objectif porté unanimement dans le cadre des assises à l'installation. L'importance donnée à l'accompagnement est encore soulignée par l'implication du réseau JA sur ce dossier. 200 jeunes responsables installation JA venus de toutes les régions étaient présents pour débattre, proposer et échanger lors de la session « Renouvellement des Générations en Agriculture » des jeunes Agriculteurs à Saint-Coulomb en Ille-et-Vilaine, du 3 au 5 février. La session, c'est l'événement annuel, c'est un travail collectif avec le réseau JA qui apporte des propositions concrètes pour améliorer l'accompagnement des jeunes porteurs de projet, pour des exploitations viables, vivables et transmissibles. Jérémy DECERLE, vice-président JA a déclaré lors de la session RGA : « Le Renouvellement des Générations en Agriculture (RGA) est inscrit dans l'ADN de JA. Faut-il le rappeler ? Nous défendons une seule agriculture, celle des Hommes. Nous restons incontournables sur ce dossier majeur pour JA mais aussi pour l'avenir de l'agriculture en France. Nous suivons de près la mise en place du dispositif rénové d'accompagnement à l'installation et à la transmission, tout en continuant à empiler les briques qui consolident les projets des jeunes. » A JA, nous accompagnons les jeunes pour construire l'avenir de l'agriculture. C'est la force d'un réseau, celle d'une jeunesse engagée ! Vous préparez une mobilisation le 5 novembre, quel message allez-vous porter ?
Nous continuons à mettre en avant le mot d’ordre que nous martelons depuis plusieurs mois déjà « Produire français pour manger français ». Aujourd’hui les difficultés se retrouvent partout, toutes les régions, toutes les filières, toutes les productions sont concernées. Pour répondre aux différentes problématiques du terrain, nous avons porté un certain nombre de revendications au gouvernement pour une action immédiate mais cela ne suffit pas, il faut trouver de nouvelles perspectives et avoir une vision à plus long terme. Notre démarche sur l’origine des produits dans la restauration collective va exactement dans ce sens. Et nous saurons montrer notre force et notre unité le 5 novembre prochain pour y arriver. Que faut-il faire pour renforcer la présence de produits d’origine France dans les restaurations collectives ? Aujourd’hui, la restauration hors foyer représente 6.2 milliards de repas/ an. Un marché important dont les agriculteurs français sont quasi-absents. Parallèlement, nombreux sont les français soucieux de l’origine des produits qu’ils consomment. Aussi, la RHD et plus particulièrement la restauration collective doit faire un effort et ne pas se baser que sur le prix dans ses appels d’offres pour favoriser le local. Par exemple, mettre en avant des critères de délai de réapprovisionnement, ajouter des critères d’AOP/IGP pour certains produits et valoriser notre savoir-faire que nombres de pays nous envient ou encore pour les structures qui accueillent des enfants favoriser l’aspect pédagogique en optant pour des exploitations que les enfants pourraient visiter. De nombreux moyens existent, à nous de montrer que cela est possible ! Les jeunes doivent/peuvent-ils continuer à s’installer en agriculture ? C’est tout le sens de notre mobilisation de 5 novembre ! Nous le faisons pour répondre à des besoins à court terme et notamment pour les jeunes qui viennent de s’installer et qui subissent de plein fouet les différentes crises. Mais c’est aussi un moyen à long terme de pérenniser les installations en créant de nouvelles perspectives, de nouveaux marchés mais également en permettant aux jeunes qui s’installeront demain d’avoir une visibilité avec des contractualisations supplémentaires sur plusieurs années. Le métier d’agriculteur reste un métier qui plait et nous devons tout faire pour que les générations futures continuent à y croire et à être passionnées par leur métier. |
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Octobre 2021
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